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Workshop

+ fabien zocco 

Si l’intelligence artificielle est aujourd’hui devenue un enjeu majeur commun à bon nombre de domaines (scientifiques et techniques, mais également économiques, politiques, industriels, philosophiques ou… artistiques), la polysémie de l’expression, autant que l’association des deux termes qui la composent, peuvent soulever bon nombre de questions.


Considérant le devenir anthropomorphique qui semble de plus en plus caractérisewr l’évolution des technologies les plus récentes (comment définir l’«intelligence» d’un artefact au même titre que la notre, pauvres humains ?), il s’agira de questionner cette notion d’intelligence artificielle au regard d’un de ses domaines d’application de prédilection, à savoir l’analyse d’images temps réel : Peut-on imaginer l’émergence d’une forme de cognition machinique ?

 

Comment se définirait un regard artificiel à naître au creux des flux d’images en circulation sur le net ?

 

-Fabien Zocco

L’IA de Facebook écrit automatiquement une description de nos photos, ce texte alternatif fonctionne comme une description constituée d’une suite de mots-clés. Par exemple : « Image main contain : two people, smiling, sunglasses, outdoor, sky, water. »

 

J’ai créé un programme capable de détecter certaines particularités colorimétriques du visage : la couleur de peau, des yeux et des cheveux. Des formes graphiques aléatoires viendraient s’ajouter notre visage lors d’une reconnaissance faciale, sur le même principe que les filtres Instragram ou Snapchat. Les formes changeraient de couleur, à l’aide d’un nuancier, selon nos caractéristiques. J’étais partie de l’idée de retranscrire un visage, et par la suite des paysages, par des signes graphiques prédéfinis et aux couleurs variables. 

 

Filtrer : Soumettre à un contrôle, une vérification, un tri.

 

Nous serions donc filtrés, caractérisés mais nous  ne serons plus reconnaissables en tant qu’individus singuliers. 

Résultat de mon programme de reconnaissance faciale

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